Le levé
Un carré de soleil sur mon visage endormi
Le levant me réveille
Le matin m’appelle
Aux heures qui se lèvent tôt la ville est avare de bruits les voitures encore fatiguées somnolent sur les routes mouillées la rosée se couche les camions poubelles soufflent comme des baleines leur langueur matinale
Il est sept heures et je rêve déjà
Les bouches de métro avalent les passants
L’odeur du pain a fui les boulangeries et coure les rues de la ville qui s’agite
Des enfants rient
Une vieille dame semble ne s’être jamais endormie
Un vélo fuse
Les pigeons nous regardent
La lumière éploie trop vite ses voiles sur une nuit qui abdique lascivement
Un pas deux pas trois pas trop de pas m’éloignent de cet aurore en émoi
Il recommencera demain puis demain encore mais quelque chose murmure tu ne seras peut-être plus là.
LE LEVE
Un carré de soleil sur mon visage endormi
Le levant me réveille
Le matin m’appelle
Aux heures qui se lèvent tôt la ville est avare de bruits les voitures encore fatiguées somnolent sur les routes mouillées la rosée se couche les camions poubelles soufflent comme des baleines leur langueur matinale
Il est sept heures et je rêve déjà
Les bouches de métro avalent les passants
L’odeur du pain a fui les boulangeries et coure les rues de la ville qui s’agite
Des enfants rient
Une vieille dame semble ne s’être jamais endormie
Un vélo fuse
Les pigeons nous regardent
La lumière éploie trop vite ses voiles sur une nuit qui abdique lascivement
Un pas deux pas trois pas trop de pas m’éloignent de cet aurore en émoi
Il recommencera demain puis demain encore mais quelque chose murmure tu ne seras peut-être plus là.